Les Contes d'Hoffmann
Jacques Offenbach était " le grand amuseur du Second Empire". Mais n'espérez pas retrouver ici La Belle Hélène!
Bien que sacré Roi de l'opérette, il souffrait de se voir confiné dans ce genre considéré comme mineur et a voulu prouver qu'il était capable d'aborder le grand opéra avec le même bonheur en composant
Les Contes d'Hoffmann
Et il a réussi! l'opéra connut un immense succès.
La création de 1881 révèle au grand public et à la critique des aspects moins connus du génie Offenbachien mais ce serait faux de dire qu'il renie tout ce qu'il a fait avant. Toute une série d'emprunts musicaux le rattachent à son répertoire antérieur, même s'ils occupent évidemment une place à part.
L'écriture des Contes est assez semblable à celle de ses opérettes. Offenbach n'a pas cherché à faire grand , à grossir la voix.
Sa musique est souple, élégante, très française.
C'est une oeuvre à part dans la production lyrique du XIXème siècle.
Hoffmann propose à ses amis, le récit de ses amours.
Olympia la jeune femme,
Antonia, l'artiste et Giulietta, la courtisane. Elles ne sont que les facettes d'une même bien-aimée, la cantatrice Stella.
Poursuite d'un amour idéal et unique, rêvé par le héros à travers les visages de femmes différentes.
Un adolescent naïf s'enflamme pour une poupée, puis un jeune homme sensible et ardent s'adonne à la passion de son premier amour et, enfin, un homme mûr et désabusé qui fréquente les courtisanes, s'adonne au jeu et sombre dans l'alcool.
L'amour ne doit être qu'une source d'inspiration pour un poète, pense sa muse!
Humour et climat fantastique qui nous font vivre quatre atmosphères différentes.
Rendez-vous le vendredi 19 avril à 15h au Prieuré de Betton.
