Les Bretons vont à l'Opéra

La Bohème    de Giacomo Puccini

Pour la dernière séance de la saison, nous rendrons hommage à Giacomo Puccini dont l'anniversaire de la mort est fêté cette année.

Trois ans après Manon Lescaut, en 1892, Puccini se prend rapidement de passion pour un nouveau roman français « Scènes de la Vie de Bohème » d’Henri Murger.

Il vient justement de fonder avec des amis le « Club de la Bohème » à Torre del Lago.

Il est séduit par l’évocation du Paris étudiant des années 1830 et c'est sur le piano désaccordé du Club de la Bohème, au milieu du vacarme (les statuts interdisent le silence comme il est interdit de jouer sans tricher ) et une autre partie dans une villa de Pescia près de Lucca que l'opéra sera composé. Il aura fallu trois ans.

  C'est l'oeuvre où s'exprime avec le plus de spontanéité son génie           dramatique.

   Il ne perd pas de vue ses trois modèles que sont Mozart, Verdi et Wagner.       Mais sa syntaxe est très personnelle.

   L’écriture orchestrale est d’un raffinement constant et fait entendre     certaines  trouvailles harmoniques qui, en leur temps, suscitèrent   l’étonnement du public et l’admiration des plus grands.

 A partir de La Bohème, le style de Puccini sera défini et reconnaissable     entre tous.

A la fois plein de réalisme et de poésie ,cet opéra se distingue par l’émotion, la sympathie et la chaleur humaine qu’il dégage. Puccini fait preuve de beaucoup de générosité, 

on sent qu’il s’identifie à ses personnages, 

qu’il partage leurs joies et leurs souffrances.  

Oscar Wilde « Cette musique est émouvante et pénètre le cœur ».  

Le compositeur concentre son intérêt sur les personnages de Rodolphe et Mimi et sur le contraste entre la gaité des étudiants et le drame de la pauvreté et de la maladie.

 Retrouvons l'émotion que cet opéra procure inévitablement le vendredi 17 mai à 15h dans la salle 1 du Prieuré de Betton.